La Corée du Sud s’attaque aux bourses de crypto-monnaies étrangères non enregistrées
- La CRF sud-coréenne entame un processus de sanction contre les bourses de crypto-monnaies étrangères non enregistrées.
- Le gouvernement explore le projet pilote de CBDC tout en renforçant les règles sur les plateformes de crypto-monnaies étrangères.
La cellule de renseignement financier coréenne (FIU) agit rapidement. Un certain nombre d’échanges cryptographiques étrangers, tels que BitMEX, KuCoin, CoinW, Bitunix et KCEX, sont maintenant au bord du gouffre. La raison en est qu’ils ont été surpris en train d’opérer en Corée du Sud sans permis officiel, selon Hankyung .
En effet, la FIU a confirmé qu’elle avait commencé à sanctionner ces bourses. Plus qu’une simple lettre d’avertissement, les sanctions en question peuvent aller jusqu’à l’interdiction pure et simple de l’accès à leurs sites web coréens.
Pour ce faire, la CRF a l’intention de collaborer avec la Commission coréenne des normes de communication, une entité considérée comme un « gardien de la sécurité numérique » dans ce pays asiatique. L’objectif est évidemment de protéger les citoyens contre les plateformes incapables d’exercer un contrôle légal.
La Corée du Sud va de l’avant avec la CBDC au milieu de la répression des crypto-monnaies
Il est intéressant de noter qu’au milieu des efforts visant à resserrer l’espace crypto, le gouvernement coréen continue également d’innover de l’autre côté. Selon CNF , un programme pilote de monnaie numérique de banque centrale (CBDC) pour la Corée du Sud commencerait en avril 2025.
Cette expérience financière sera suivie par environ 100 000 personnes. Par la suite, les individus pourront faire leurs achats dans des magasins agréés, transformer leurs soldes bancaires en jetons numériques et même tester le système de règlement des paiements en temps réel.
Ce projet pilote n’a évidemment pas qu’une valeur divertissante. La Corée du Sud ne veut pas se laisser distancer sur la scène de la concurrence mondiale. En effet, de nombreux autres pays expérimentent également leurs propres versions de la monnaie numérique.
Des points de vue contradictoires s’affrontent sur le rôle de Bitcoin dans la politique nationale
Tous les types de crypto-monnaies n’ont pas été accueillis avec bienveillance. Par exemple, la Banque de Corée (BoK) considère toujours que le bitcoin est trop sauvage. Elle a déclaré ouvertement le 17 mars 2025 que le bitcoin ne remplissait pas les conditions requises pour être inclus dans les réserves de change de son pays.
Son prix oscille comme un yo-yo, ce qui s’explique simplement mais judicieusement. La Banque centrale a également ajouté que ce point de vue était conforme aux normes du Fonds monétaire international (FMI).
Curieusement, deux semaines auparavant, le 5 mars, certains fonctionnaires nationaux et gourous de la finance tenaient le discours inverse. Ils conseillaient à la Corée d’envisager d’ajouter le bitcoin à la réserve nationale et peut-être d’émettre un stablecoin adossé au won. L’objectif ? Faire en sorte que le pays conserve une position de négociation forte dans une économie numérique mondiale de plus en plus compétitive.
Imaginez une grande famille en train de débattre de l’investissement : un membre veut louer, un autre veut acheter une maison, et un autre encore suggère même de vivre sur un bateau. C’est à peu près ainsi que se déroule actuellement le débat sur les crypto-monnaies en Corée, coloré, plein d’opinions, mais pas encore uni.
Une journée normale : Rester calme tout en rêvant de gloire numérique
Cette situation révèle la complexité de la position du gouvernement dans la gestion de l’espace cryptographique. D’une part, ils souhaitent protéger leur population des fraudes potentielles et des services irresponsables. D’autre part, ils comprennent que cette technologie a le pouvoir de modifier fondamentalement le système financier dans son ensemble.
L’action officielle de la FIU indique que la Corée ne laissera pas le commerce extérieur se dérouler de manière insouciante sur son territoire. Mais avec le lancement des essais de CBDC et le débat sur le bitcoin en tant que monnaie de réserve, il est clair qu’il ne s’agit pas seulement d’interdictions. Il s’agit pour les pays de trouver un équilibre entre réglementation et progrès.
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